LEPUIX EN QUELQUES LIGNES

Canton de Giromagny

Situé à environ 16 km au nord de Belfort au pied du Ballon d'Alsace ; le point haut de la commune culmine à 1247,3 mètres.

Superficie : 2970 hectares, dont 551 de forêts communales.
Les habitants sont les Lepuisiens, mais plus usuellement appelés les Môtieux (qui vient du patois local).

 

Activités économiques : (voir aussi le menu "Commerces").

 - Quelques commerces de proximité et plusieurs artisans.

 - Trois garages automobiles.

 - Cafés, restaurants, hôtels et gîtes, situés principalement au Ballon d'alsace.

 - Une activité industrielle (carrière).

 

Enseignement : (voir aussi le menu "Vie scolaire")

 La commune compte 2 écoles avec :

- Trois classes élémentaires.

- Deux classes maternelles.

On trouve aussi
- Un collège situé à Giromagny.

- Des lycées situés à Belfort.

 

Secteur associatif : (voir aussi le menu "Associations")

Le village compte un milieu associatif qui a toujours été très actif. Actuellement, de nombreuses associations participent à la dynamique du village dans les domaines du sport, patrimoine, culture etc...

 

LEPUIX AU FIL DES TEMPS

 

Le nom officiel de la commune est LEPUIX. Elle fait partie du canton de Giromagny. Elle fut appelée LEPUIX-GY afin de la distinguer des autres communes portant le même nom.

 

Lepuix présente parmi les communes du Territoire de Belfort, diverses caractéristiques bien spécifiques. Avec une superficie de 2970 hectares son territoire communal est de très loin le plus grand du département. Il comprend le plus haut sommet des Vosges de Franche Comté, le Ballon d'Alsace qui culmine à 1 247,3 mètres.

 

Historiquement, la bourgade s'est développée sur deux axes principaux. D'une part le long de la vallée de la Beucinière, où se situent le village ancien et le plus grand nombre d'habitants et, d’autre part dans l’ancienne vallée glacière sur l’axe Giromagny-vallée de la Savoureuse jusqu’au hameau de Malvaux. Par ailleurs, la partie sommitale du Ballon d'Alsace a connu depuis plusieurs années une certaine urbanisation liée au tourisme et aux loisirs.

 

Cet habitat "éclaté" et bien typé est très lié à l'histoire économique de Lepuix, village d'agriculteurs de montagne, complété au fil du temps d’exploitations minières et ensuite d’industries textiles. Le village d’ aujourd'hui et devenu plus résidentiel qu'industriel et agricole, bien que ces deux caractéristiques n’ont pas complètement disparus.

 

On peut aussi relever comme élément remarquable, la qualité des sites biotopes, qui font de Lepuix la commune la plus intéressante au niveau écologique du département. De grandes superficies de la commune sont incluses dans les périmètres du site classé du Ballon d'Alsace, de Natura 2000 et du Parc Naturel des Ballons des Vosges

 

Enfin, une particularité de la commune est d'être bordées de trois départements, le Haut-Rhin, la Haute-Saône et les Vosges, et de deux régions, la Lorraine et l’Alsace..

 

HISTORIQUE DU VILLAGE

 

Cerclés de montagnes, réserve d'eau et "puits" de mines, le village mérite bien son nomde Lepuix. En 1024, il s'agit d'un hameau dépendant du Haut Rosemont et de la paroisse de Chaux, c'est alors "LE PUIT". En 1347, le village échoit à Jeanne de FERRETTE, épouse de l'archiduc d'Autriche Albert II et devient "LE PUY".

 

La dénomination commune de LEPUIX-GY n’est apparue que vers la fin de la guerre de 1914-18. Pourquoi avoir ajouter "GY", peut-on se demander ? Il n'y a qu'une raison, la plus simple d'ailleurs : "GY" n'est que l'abréviation du chef-lieu de canton Giromagny. Plusieurs autres appellations ont été proposées par la suite : Lepuix-la-Forêt en 1961, ensuite Lepuix-en-Ajoie, pour finalement rester Lepuix son appellation officielle et Lepuix-Gy en appellation usuelle.

.

 

UN RICHE PASSE ECONOMIQUE

 

L'exploitation des mines argentifères, de cuivre et de plomb se développe au début du XVIème siècle. Cette activité est prospère et aurait pu continuer si la guerre de Trente Ans n'avait ruiné les travaux et la population. Jusqu'à la fin du XIXème siècle, de nombreuses tentatives de remise en exploitation échouèrent malgré une richesse incontestable du sous-sol .

 

Avec le déclin de l'industrie minière, les paysans-mineurs devinrent des paysans-bûcherons ou paysans-charbonniers ou alors s'expatrièrent.

 

A la fin du XVIIème siècle, apparaît l'industrie textile avec les métiers à tisser à bras.
Les premiers métiers mécaniques mus par la force hydraulique apparaissent en 1828. De nombreuses usines sont construites sur le modèle anglais, les sheds. Au début du XXème siècle, c'est l'apogée de la période textile. Restée soutenue jusqu'aux années 1960, elle s'affaiblira progressivement pour s'éteindre définitivement le 31 octobre 1987, par la fermeture du Tissage du Pont.

 

DEMOGRAPHIE

 

Jusqu'à l'aube du XXème siècle, la population n'avait cessé de croître. Un document fait ressortir qu'au début du siècle dernier, si la commune n'avait pas cédé 67 maisons à Giromagny, sa population dépasserait celle de cette commune chef-lieu de canton

.

En 1872, la commune compte alors sa population maximum 1 936 habitants, pour ensuite décliner en raison de la guerre, de l’exode rural et de l’industrie textile jusqu’à a peine plus de 1000habitants dans les années 1970. Heureusement, depuis, la population progresse à nouveau rapidement pour s’établir au dernier recensement 1208 habitants. Cette évolution positive, malgré un éloignement relatif des grands bassins d'emplois de Belfort et Montbéliard s’explique par un cadre de vie de qualité, des paysages et des milieux naturels remarquables.

 

Diaporama